Aujourd’hui, les visiteurs de l’Etna ont une tâche plus aisée.  Une excellente route conduit à 1900m, d’où un téléphérique monte jusqu’à 2500m et où il y a moyen de poursuivre jusqu’à 2900m en 4X4.   À pied, il ne reste que peu de mètres à parcourir. Donc cette possibilité est pour ceux qui sont sur place, à la base du téléphérique, et ont deux heures et demie à disposition.

En quittant le littoral il est intéressant de noter les transformations se produisant dans la végétation.  Jusqu’à six cents mètres au-dessus du niveau de la mer, le tout est plantée d’orangers, de citronniers, sur les pentes pierreuses les oliviers prospèrent.  Plus haut, c’est-à-dire jusqu’ à l’altitude de 1300 m, il y des vignobles, des pêchers, abricotiers, amandiers, noisetiers.  Ensuite on rencontre des forêts clairsemées composées de châtaigniers, chênes, hêtres, bouleaux, pins ; puis ces essences sont remplacées par des plantes buissonnantes et des fourrés, des genêts et par un astragale épineux, appelé «spino santo».

Par contre les randonneurs arrivés à la base du refuge Sapienza, se trouvent au début de l’ascension proprement dite. En direction du cône abrupt, tantôt marchant sur de la lave, tantôt enfonçant dans les cendres, peuvent atteindre enfin au bout de trois ou quatre heures, la tour du philosophe (2900m).

A pied ou par moyens de transport.

Pour découvrir la flore particulière de l’Etna, une randonnée est recommandée.

Une fois arrivés aux environs du sommet de l’Etna, la vue est superbe !   Nous pouvons apercevoir dans toute sa beauté la côte orientale de la Sicile, la mer inondée de lumière jusqu’à l’Aspromonte qui domine Reggio Calabria.  Et puis lorsque le vent chasse la fumée et les vapeurs, nous pouvons voir l’ensemble des cratères. Le dégagement de fumée est infiniment actif, qui s’élève en masses compactes qui, rabattues par le vent et les courants atmosphériques, roule sur le bord des cratères.